Je suis couchée, je ne dois plus réfléchir, la nuit devient de plus en plus lourde, car c’est l’été et le plomb se distille dans les étoiles, ils nous tombent dessus dans un filet argenté, ils me pénètrent les yeux, le cœur, mes narines en sont pleines

Je bois dans ta déchirure
Georges Bataille, ‘L’Archangélique et autres poèmes’
et j’étale tes jambes nues
je les ouvre comme un livre
où je lis ce qui me tue